Elon Musk, PDG de Tesla, a récemment déclaré que la marque pourrait avoir des voitures entièrement autonomes sur les routes d'ici la fin de l'année prochaine, sans supervision humaine. Si cette promesse se concrétise, Tesla deviendrait ainsi le premier constructeur automobile à commercialiser un véhicule véritablement autonome. Cette technologie révolutionnaire permettrait à la voiture de se conduire elle-même, sans que le conducteur n'ait à prendre le volant.
Une nouvelle étape pour la conduite autonome
La version actuelle du logiciel de conduite autonome « Full Self-Driving » (FSD) de Tesla, disponible aux États-Unis, permet déjà à la voiture de se déplacer de manière autonome dans certaines conditions. Cependant, un conducteur doit rester en alerte, prêt à reprendre le contrôle si nécessaire. À partir de 2025, Musk a annoncé que dans certains États américains, cette supervision humaine ne sera plus requise, permettant ainsi à Tesla de franchir une nouvelle étape vers la pleine autonomie.
Lancement prévu au Texas et en Californie
Les premiers États à bénéficier de cette avancée seront le Texas et la Californie. Par la suite, Tesla prévoit d'étendre cette technologie à l’échelle mondiale. Toutefois, dans certains pays, comme l'Australie, la législation n’autorise pas encore les véhicules entièrement autonomes. De plus, même la version actuelle supervisée du FSD n'est pas encore disponible sur les routes locales de ce pays.
Des annonces ambitieuses, mais prudentes
Elon Musk est connu pour ses prévisions optimistes en matière de technologie, mais certaines de ses annonces passées, comme celle faite en 2019, selon laquelle les propriétaires pourraient s’endormir dans leur voiture et se réveiller à destination d'ici 2020, ne se sont pas encore concrétisées. Lors de ses récentes déclarations, Musk a admis qu’il pouvait parfois être « un peu optimiste » sur les délais, mais reste confiant quant à la possibilité d'introduire la conduite autonome sans supervision humaine d'ici 2025.
Tesla sur la voie de la conduite autonome de niveau 5
Si Tesla parvient à développer ce logiciel capable de contrôler le véhicule dans toutes les conditions sans intervention humaine, elle atteindrait alors le niveau 5 de la conduite autonome, soit la plus haute classification possible. Actuellement, le FSD est classé comme un système de niveau 2, car le conducteur doit rester vigilant en permanence. À l’inverse, le niveau 3 permet de conduire sans les mains ni les yeux sur la route dans des zones spécifiques, mais le conducteur doit être prêt à reprendre le contrôle.
Une sécurité renforcée par l'intelligence artificielle
Musk a également souligné que les caméras nécessaires à la conduite autonome complète sont déjà installées dans chaque modèle produit par Tesla. Le logiciel de conduite est alimenté par les données collectées par la flotte mondiale de Tesla, qui permet d’entraîner l’intelligence artificielle de manière continue. « Avec des millions de voitures qui apprennent à conduire, c’est comme vivre des millions de vies simultanément et rencontrer des situations que les humains ne verraient peut-être jamais au cours de leur existence », a-t-il expliqué. Musk a également mis en avant la capacité des ordinateurs à être plus performants que les humains, en précisant qu’ils ne se fatiguent pas, ne sont pas distraits et peuvent surveiller toutes les directions en même temps, ce qui les rendrait 10 à 30 fois plus sûrs qu’un conducteur humain.
Vers un futur entièrement autonome
Avec des millions de voitures Tesla sur les routes contribuant à améliorer le logiciel FSD, la marque espère révolutionner la conduite autonome dans les années à venir. Si Tesla réussit son pari, elle pourrait devenir pionnière dans un domaine qui transforme progressivement l’industrie automobile mondiale. Les modèles comme la Model 3, Model Y, Model S, Model X et le Cybertruck seront les premiers à intégrer cette technologie.